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Claudine, l'impertinente

 

D’après « Claudine à l’école » de Colette

Adaptation de Roselyne Sarazin

Avec l’aimable autorisation des ayant-droits de Colette représentés par Monsieur Foulque de Jouvenel

Voici  une lecture dépoussiérée de « Claudine à l’école » dans une mise en scène gaie et légère adaptée et interprétée par la Compagnie du Théâtre de la Petite Montagne. Claudine, campée par une Marie-Ange Gontara d’une grande fraîcheur, est une élève surdouée qui entraine sa classe à toutes les facéties, et mène les adultes « par le bout du nez » ; espiègle à souhait elle nous invite à regarder la vie quotidienne d’une classe de jeunes filles : les cours de chant, de couture, de dessin, où se mêlent curiosité et paresse, où l’on fait mille bêtises dans le dos du professeur. Claudine s’amuse, rit, se moque, se fâche ; Claudine observe et s’épanche aussi par la voix de Christelle Tarry. C’est l’âge des premiers émois, où il est question d’homosexualité féminine.  On y voit également le comportement douteux d’un adulte ayant autorité au sein de l’école.  Néanmoins le moment est joyeux et enlevé, soutenu par des chansons écrites et composées pour l’évènement,  interprétées par un chœur éphémère d’une trentaine de personnes que dirigera Claudine. Hervé Frémeau signe la plupart des musiques qu’il interprète en direct avec Rohal de Ridder aux percussions et Sylvie Huvier à la flûte. On y découvrira des instruments en terre réalisés par des artistes poyaudins et la jurassienne Sabine Boilley, tel le Udu, l’argilophone, les flûtes et même la cloche de l’école.

Car l’histoire de Claudine se passe en Puisaye, pays de potiers et pays natal de Colette. Dans cet ouvrage paru au tout début du 20ème siècle, elle parle des premiers émois  de l’adolescence, de l’homosexualité féminine, du comportement douteux  d’un adulte ayant autorité au sein de l’école. Nous avons tous en mémoire quelques mots de Colette, un titre, une image de son jardin en fleurs, une histoire sulfureuse, sa voix reconnaissable entre toutes avec son accent bourguignon. Les lédoniens ont aperçu ou visité le chalet « Colette » au sein du Lycée Mancy. Un chalet qui d’ailleurs appartenait à la famille de son premier mari, les Gauthier-Villars. Elle y vint peu avec Willy, préférant savourer la douceur de vivre dans sa maison des Monts-Boucons sur les hauteurs de Besançon où ils vivaient la moitié de l’année. C’est lui qui va l’engager à écrire ses souvenirs d’école, sur des petits cahiers d’écolière, qui les retouchera, et les signera. Le succès des « Claudine » est retentissant dans les années 30. Il est comparable à ce que nous voyons aujourd’hui avec Harry Potter : pour être « à la mode » on porte le «col  Claudine », une multitude d’objets usuels à l’effigie de Claudine apparaissent, puis une première  adaptation au cinéma. Mais l’auteure ne sera connue que beaucoup plus tard, après son divorce, quand elle signera « Colette ». La vie de Sidonie-Gabrielle Colette sera comme une succession de romans. Son histoire est dans ses ouvrages, tout simplement : une cinquantaine de titres sont célèbres. Amie des poètes et des musiciens, première femme à présider le Prix Goncourt, elle écrira jusqu’à sa mort en 1954.

DISTRIBUTION 

Adaptation et mise en scène : Roselyne Sarazin

Musiques : Hervé Frémeau – Marie-Ange Gontara

 

Affiche : Nathalie Novi

Création instruments : Sabine Boilley, Judith Homsy,  Anne-Sophie Leroy, Anne Longfier, Nathalie Pierlot,

 

Interprètes :

Michel Boilley

Rohal de Ridder

Hervé Frémeau

Marie-Ange Gontara

Sylvie Huvier

Christelle Tarry

Un chœur éphémère d’environ 25 personnes,

Une dizaine de comédiens amateurs,

Un groupe d’élèves du Lycée Mancy – Lons-le-Saunier.

 

Public concerné : tout public

Durée du spectacle : 1h30

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